Procrastination

Procrastination

Depuis tout jeune, on m’a souvent dis que j’étais fainéant. Et il est vrai que je donnai cette impression. Ne faisant que ce qui ne me demandai aucun ou peu d’effort, jouer au Playmobil, Lego ou regarder la télé. Alors oui, c’est vrai j’étais surement fainéant.

Fainéant : Personne qui ne veut rien faire

Plus tard, je me suis tout naturellement tourner vers un boulot pour moi. Dixit mon prof d’informatique “Un bon informaticien est un informaticien fainéant”. Je ne me concidère pas comme un bon informaticien, mais c’est vrai quand tant que fainéant, j’ai une grosse tendance à programmer des outils qui vont me demander le moins de travail par la suite (pour moi et mes collègues).

Je crois que par la suite, je me suis enfermé dans cette idée que j’étais un fainéant, un branleur, un je m’en foutiste. Quelqu’un qui ne fait rien ou pas grand chose, jusque jour où l’on m’a dis arreter de procrastiner.

Procrastiner : Tendance à différer, à remettre au lendemain une décision ou l’exécution de quelque chose.

Et ça m’a fait réfléchir (oui, ça m’arrive). Est-ce que je suis fainéant ou procrastinateur ?

Et là, je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment que je ne voulais pas faire les choses, mais plutôt que je l’ai faisait en dernière minute, quand je ne peut pas faire autrement.

En fait, il y a plein de chose que je veux faire. Tout comme ce billet que je voulais faire depuis deux mois au moins, que j’ai commencé à écrire, il y a un mois et que je publie à l’instant.

Je fais les choses quand j’en suis obligé, quand je pense que c’est la dernière limite pour le faire.

Obligé, c’est bien la terme. Car je ne fais les choses pas que j’ai envie qui me plaise, mais celle que je suis obligé de faire. Celle que l’on m’a demandé ou celle que la vie t’impose. Mais pas vraiment celle qui me font envie.

Pourquoi ? Je pense que la question est plus grande que simplement “suis je fainéant ou procrastinateur ?” Mais si je devais répondre à ça, je dirai que je suis un procrastinateur. J’ai l’impression de ne pas avoir le temps pour faire ce que je veux et ce que je dois faire. Alors je ne fais rien ou pas grand chose pour être sûr que lorsque je devrais faire quelques choses d’obligatoire et de dernière minute, j’ai le temps de le faire.

Alors, oui, le raisonnement est con et je m’en rend bien compte. Mais quand tu te rend compte que tu procrastine à presque 40 ans, il est difficile de changer son mode de fonctionnement du jour au lendemain.

En attendant, je retourne glander en attendant qu’on es besoin de moi. A moins que j’écrive un nouveau billet d’ici là ou que je m’attaque à faire ce que j’ai envie. Qui sait, peut-être que le fait de l’écrire me fera changer.

Et comme certain parle mieux que moi, voici une video que j’ai vu juste avant de publier ce billet :

tdah 
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